Exploration & production

Le Groupe Petrolin est présent dans de nombreux pays africains.

Les investissements du Groupe Petrolin dans le secteur de l’exploration et de la production en Afrique se font sous la forme de prises d’intérêts directs dans des blocs pétroliers ou de participation dans des sociétés africaines indépendantes qui détiennent des actifs pétroliers qui nécessitent d’être développés.

Le Groupe Petrolin a su développer des partenariats stratégiques avec de nombreuses sociétés pétrolières, aussi bien internationales que locales, facilitant la concrétisation de nombreux projets pétroliers. L’apport technique et financier du Groupe Petrolin a été souvent déterminant dans de nombreuses transactions pétrolières en Afrique. 

Ogbelle_IMG_4485_6_7Rogner.jpg

NIGÉRIA

Ogbele et Omerelu

En 2005, le Groupe Petrolin acquiert une participation stratégique dans le capital d'Aradel (ancien Niger Delta Exploration & Production), une société nigériane qui opère les champs pétroliers marginaux d’Ogbele (bloc OML 54) et Omerelu (bloc OML 53), cédés dans la partie terrestre du Delta du Niger par Chevron et NNPC.

La production cumulée du champ d’Ogbele, depuis sa cession en faveur d'Aradel, a dépassé, à la fin de l’année 2022, 15 millions de barils de pétrole et 50 milliards de pieds cube de gaz.

La mise en production du champ d'Omerelu est, quant à elle, prévue en 2023. 

Les réserves restantes connues pour ces deux champs sont estimées à 133 millions de barils d'huile et à 1'070 milliards de cf de gaz.

OML 34

En 2012, la société nigériane ND Western Ltd dans laquelle le Groupe Petrolin détient une participation importante, a acquis, dans le cadre d’un appel d’offres international, les 45% d’intérêts détenus par le consortium Shell/Total/ENI sur le bloc terrestre OML 34 du Delta du Niger et opéré par une filiale de la société nationale NNPC. Le bloc OML 34 fournit une grande partie du gaz nécessaire au marché intérieur nigérian, à travers l’Escravos-Lagos-Pipeline-System (ELPS), et approvisionne en gaz les pays limitrophes tels que le Bénin, le Togo et le Ghana via le West African Gas Pipeline.

Quatre découvertes pétrolières commercialement exploitables ont été faites dans les années 1960 sur le bloc OML 34 mais il reste encore dix-neuf (19) autres structures géologiques non forées à explorer.

La production quotidienne de l’OML 34 en moyenne de 20'000 barils d'huile et de 400 millions de cf de gaz avec trois champs en production, Utorogu, Ughelli East et Ughelli West, peut augmenter considérablement jusqu’à 60'000 barils/jour si de nouveaux investissements étaient consentis. Les réserves restantes connues de ce bloc sont estimées à 338 millions de barils d'huile et à 2'480 milliards de cf de gaz.

AUTRES PAYS

En 2010, le Groupe Petrolin a pris une participation importante dans la capital de Surestream Petroleum Ltd qui détient des intérêts dans le capital de la société Swala Oil and Gas ainsi que des participations directes dans des périmètres d’exploration pétrolière situés dans quatre pays africains : République Démocratique du Congo, Malawi, Zambie et Tanzanie :

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

-trois (3) blocs à terre: Yema, Matamba-Makanzi opérés par Surestream et N’Dunda opéré par ENI.

MALAWI

-deux (2) blocs situés sur le lac Malawi :Bloc 2 et 3 opérés par RAKGas

ZAMBIE

-le bloc 42 opéré par Surestream.

TANZANIE

-un (1) champ de gaz en production, en Kiliwani North, opéré par Aminex.

Ces périmètres, qui se trouvent dans des zones peu explorées mais avec des systèmes pétroliers reconnus, disposent de ressources pétrolières importantes en cours d’évaluation.

Par ailleurs, le Groupe Petrolin possédait au Yémen, jusqu’au 31 janvier 2015, une participation directe sur le périmètre de recherche et d’exploitation pétrolière East Saar, Bloc 53.

Deux découvertes d’hydrocarbures ont été faites sur le bloc 53 : Sharyoof en 2000, avec un pic de production de 25’000 b/j et Bayoot en 2006. La production cumulée de ces deux champs avait atteint 53'837’000 barils de pétrole au 31 janvier 2015.

Le Groupe Petrolin et ses partenaires se sont retirés de ce bloc pour des raisons sécuritaires.