Dans une interview exclusive, le patron du groupe Petrolin se réjouit de la décision de la Cour d’appel de Cotonou. L'homme d'affaires, si discret dans les médias, brise le silence. Il avait gagné l’appel d’offres pour la construction du chemin de fer de Cotonou à Niamey.
Vincent Bolloré industriel français, dont le groupe a signé en août 2015 la construction du chemin de fer Niamey-Cotonou, a de gros problèmes judiciaires.
Le 19 novembre la cour d’appel de Cotonou, dans le cadre d’une procédure lancée par le groupe Petrolin, a ordonné tant à l’État béninois qu’à Bolloré Africa Logistics d’arrêter tous travaux sur les composantes du projet "Épine dorsale", un programme de développement des infrastructures.
M. Bolloré a confirmé la suspension des travaux en attendant la fin des procédures judiciaires. Le groupe Bolloré a construit 140 kilomètres de tronçon entre Niamey et Dosso, au Niger, après avoir entamé les travaux en 2014 sans la moindre concession.
La Justice béninoise a donc mis un coup d’arrêt à la locomotive Bolloré. Idriss Fall a recueilli la réaction du milliardaire Samuel Dossou-Aworet patron du groupe Pétrolin.